1. |
Un rêve d'Alice
06:03
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UN RÊVE D’ALICE
Un flux de lumières
Halo de couleurs tamisées
Arrosent sa tête
Coursive et courbes ombragées
Alors qu’Alice traîne encore le même
Déhanchement de reins pour satisfaire
De sa voix lactée et son corps ferme
Ces gens, la bave aux lèvres, qui se délectent
“Et enfonce toi au milieu du jardin,
Fais naître en moi la chaleur de tes mains”
“Et amène moi au delà des chemins
Laisse toi partir, en nage, jusqu’à la fin”
Les yeux d’Alice sont de pures merveilles
D’une douceur hypnotique et cruelle
Du bleu marine au vert sauterelle
Elle y met tout son cœur, elle étincelle
(de milles feux, resplendissante et débridée)
Elle se promène sur scène, s’exhibe toujours à l’extrême
Se donne devant tout un parterre de gueules affamées des plaisirs de la chair
Oh l’insolente n’en a que faire, son truc c’est d’envoyer en l’air
Au dessous les planches, elle puis le bleu,
Le vert, le rouge qui tape à l’oeil sur sa peau lisse
Alice, au pays des envieux
Se dévoile dans ma tête
Ce soir encore me rendra amoureux!
Alice, princesse d’vant l’éternel
Alice, ta grâce est sans pareil
“J’envie ton regard”
Alice, j’angoisse quand j’me réveille
Alice, diablesse, tu m’ensorcelles
“J’suis comme une image, j’promets d’être sage”
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2. |
Cassie Trouble
03:53
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CASSIE TROUBLE
Cassie Trouble n'a rien d'une femme fatale mais elle fait mal
Sûrement pas folle plutôt rationnelle qu'sentimentale!
Elle est séduisante par sa naïveté,
Pas très jolie mais drôlement tanquée
Cassie Trouble n'connait pas l'amour, ça lui est égal
Elle cultive l'amitié...
Andy Noble, un rien désabusé, contrarié
par ses recherches incessantes de l'être aimé
C'est un charmeur connu et redouté
Avec un cœur trop plein d'sincérité
Andy Noble, connaît trop l’amour pourtant il n’est
Pas capable de l'assumer
(Cette nuit la chance sourit à)
Cassie qui s'est mise à rêver
De Andy, en charge de l'initier
Il a appris à faire ça avec "Style"
Toute une tactique qui fait d'lui un vrai mâle
Et Cassie s'embrase, elle est lancée...
"Now, la vie peut commencer!"
Cassie Trouble a le regard vif, les traits marqués
Métamorphose, Cassie GO! sans hésiter
Flairer l'jeunot pour mieux s'abandonner
Laissant Andy face à sa vérité
En une parabole, la voilà qui réapparaît
Incisives bien aiguisées
(Cette nuit pas d'équivoque)
C'est Cassie qui de la tête aux pieds
S'offre à Andy, sans détours, sans s'priver
Une belle leçon qui ne s'improvise pas
Ambiance sonore : les ressorts du matelas
Lorsqu'un cri fend la nuit irrité, Par tant de verve d'efforts physiques
V'la Andy pressé d'en terminer, C'est pas humain d'tenir le rythme
Mais Cassie adore son nouveau
L'abruti, est pieds et mains liés!
Cassie! Cassie!
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3. |
The same old café
04:55
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THE SAME OLD CAFE
She was seventeen she flew on her own until then
She discovered the love that I had for her
Well, in the 80’s the mornings were great
But the sand has recovered the footsteps we left
I can’t stand to be kissed someway else,
To be touched by a hand
Made of ice with the pain of a story that ends
To be seen as a friend who did so much in vain
Who could stop all the rain, something I don’t pretend
I’m me and I stay in the same old café to remember
She shed her last tear, her face shines again in the flame
She just carries on circling again and again
With the wrong bloke she’s back, now I can’t understand
Being kissed someway else, being touched by a hand
Made of stone with the blindness of the story she plans
Being seen as a friend who did so much again
Who could smash all the barriers, something I don’t pretend
I’m me and I stay in the same old café to remember
She gets up one day, thinks of all the times we had shared
In a second her heart is filled with loneliness
Puts on her shoes and runs not to miss the first train
That would lead her to the café where I usually stand
And we meet each other as we did in the past
Yeah we laugh at each other as we did in the past
Realising the fact that nothing would last
We just kiss each other and we both lose our masks
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4. |
La guérison
03:48
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LA GUERISON
Seul dans la pire dépendance
L’auteur peine à signer
Son œuvre d’une étoile à cinq branches
“Essai sur la fumée”
Il saigne de l’encre et pleure des mots
L’illustre intoxiqué
Les dessins obscurs de la providence
N’ont pas su l’épargner
Seul face à sa propre ignorance
Le lecteur fasciné
Trouve dans la douleur et la transe
Du poète opiacé
Tout le vertige et l’euphorie
D’un monde de volupté
Qu’importe l’avis de la science
Ne jamais regretter
Mais l’ennui par ici
C’est que les gens tournent en rond
Car beaucoup se résignent
de vivre en montrant les talons
Allons!
Regarde toi! Il n’y a rien d’autre qui soit
Aussi trompeur que d’vivre dans ses rêves
Car la folle illusion qui maintenant s’empare de toi
N’a de sens pour les adeptes du cercle
Prédestiné!
Car l’ennui par ici
C’est que les gens tournent en rond
Et beaucoup se résignent
de vivre en montrant les talons
A quoi bon?
Seul ébahi par la lumière
Je me suis réveillé
Avec ce goût de vide extrême
J’en étais écœuré
La guérison, ainsi soit elle
Ne fait que répéter
L’unique farce existentielle
Qui fait ma destinée
Ma destinée...
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5. |
L'abeille et la fleur
03:42
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L’ABEILLE ET LA FLEUR
C’est l’histoire cruelle de la nature
Celle d’une abeille qui poursuit son chemin
Butinant au gré des aventures
A la recherche de meilleurs lendemains
Elle se pose puis elle s’en va
Sur ces jeunes pouces fraîches au bon teint
Partout ailleurs on chuchote, on murmure
C’ que fait l’abeille, ses actes au quotidien
C’est l’histoire confuse d’un futur
Celui d’une fleur qui a fuit son chagrin
Au calice marqué par l’usure
D’une tempête subie au masculin
Elle étincelle, elle parfume
De son nectar les environs voisins
Tant d’insectes ont tenté l’imposture
De se soumettre, Ça la fleur le sait bien
C’était l’histoire
D’une rencontre promise par le destin
Entre deux êtres autres par l’allure
Au fond semblables
Toutefois pas si loin
L’abeille et la fleur partagent une joie
Peu commune dans le monde des humains
Moi l’abeille, j’avoue,
Je vous assure
Que ma fleur, c’est mon tout,
Mon dessein.
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6. |
Chanson d'automne
03:59
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CHANSON D’AUTOMNE
Écoute le chant de l’automne
Le soleil brille tout bas
Retourne toi sans vergogne
Voilà l’été qui s’en va
Écoute le chant monotone
des feuilles qui roulent sous nos pas
Farouche et belle tu t’étonnes
De pouvoir croire en moi
Comme s’il n’te restait personne
Sur cette terre en qui compter
Toi, l’orpheline d’octobre
Accablée
Mais je suis le vent, le souffle,
L’annonce de l’hiver
Et les pleurs brûlants te bouffent
Ton cœur est un enfer
Que j’m’efforce d’attiser,
De rallumer la lueur dans tes yeux
D’autant que cette année,
Regarde, l’automne est merveilleux!
Écoute le chant de l’automne
La symphonie aux éclats
de pourpre et d’or q
Avec le son de ta voix
Puisqu’un jour tout se pardonne
Et les leurres, et les péchés
Toi, l’orpheline d’octobre
Que j’aimais
Mais je suis le vent, le souffle,
L’annonce de l’hiver
Et les pleurs brûlants te bouffent
Ton cœur est un enfer
Que j’m’efforce d’attiser,
De rallumer la lueur dans tes yeux
D’autant que cette année,
Regarde, l’automne est merveilleux!
Écoute le chant de l’automne.
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7. |
Blanc
04:23
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BLANC
Et tu mènes encore la danse
Du fond de ma mémoire
Obstination pernicieuse
Et le grand espoir
De te faire payer mes souffrances
Mise en scène parfaite
Pour vengeance illusoire
Qui profite le plus du rire ou des déboires?
Les dés sont jetés
Indolente!
Car mon amour et ma haine
Sont si proches, toi si lointaine
Je veux m’échapper
Te surprendre
J’ai gagné ta perte,
Je t’ai perdu mon ange,
Je me souviens encore du manque de connivence
Des mots prononcés ce jour où tu portais
La robe de soie blanche
Allez, décuple ma peine
Allez, taillade mes veines
Allez, et hante moi
De souvenirs indélébiles
Allez, exhibe tes charmes
Allez, enfonce la lame
Allez, puisque tu crois
Que tout s’oublie pour un air
De romance
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8. |
Un jour au monde
04:34
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UN JOUR AU MONDE
Si par certains soirs, tu m’reprends à boire
C’est juste par besoin, j’appelle à la rescousse
On m’a permis de croire, sers moi donc à boire!
Que ma vie m’appartient, que personne ne me pousse
A me lier les poings, à m’ancrer dans ce coin de monde
Sois complaisante, tiens, une goutte pour la fin
Un geste pour toujours la dernière larme de nos amours
J’aurai pu certains soirs prendre le train en gare
Filer vers l’aventure, la bouteille à la bouche
Traîner de dépotoirs en villes aux noms bizarres
Mais qu’importe le lieu, pourvu que l’alcool coule!
Du verre jusque dans mes veines,
A la notre, à la tienne,
A l’étranger qui me parle et m’apporte la fougue
D’être éveillé si tard, beurré mais plein d’espoir
De voir le soleil célébrer un autre jour...
Au monde
Pour s’émerveiller d’être ici
Nous ensembles,
Cocktail de baise et d’apathie
A ta santé!
Il m’arrive certains soirs, au détour des regards
De m’sentir écœuré, amer comme de la Suze
Attendre dans le noir de faire péter le bar
D’me faire péter la tête, on dit que l’alcool use
A outrance la bière, par devant, par derrière
En excès le poison qui m’enivre : Au
Je suis tombé si bas, sous terre les bras en croix
Ma débauche, mon dégoût Ont eu raison de moi, de vous...
Au monde
Pour s’émerveiller d’être ici
Nous ensembles,
Cocktail de baise et d’apathie
Un jour au monde
Pour s’émerveiller d’être ici
Nous ensembles,
Cocktail de baise et d’apathie
A ta santé!
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9. |
L'âme soeur
03:15
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L’ÂME SŒUR
Ouais sais tu pourquoi ce soir je t’écris?
Allez, rapproche toi je vais te le dire
Tu surgis de nulle part
Tu crées mon inédit
Cette chose essentielle pour s’enfuir
Tu veux découvrir le monde
Tous ces endroits que tu ne connais pas
L’âme sœur se trouve peut être
Loin de là
Ouais sais tu pourquoi ce soir je t’envie?
Au gré de tes tourments je t’ai suivi
Toujours encore plus forte
Ta raison prend le pli
Et ton cœur abdique
Là sont nos différences, c’est ainsi
Et sous les lumières de Londres
La pluie se change en des larmes de joie
L’âme sœur se trouve peut être
L’âme sœur se trouve peut être
Près de moi.
Près de moi.
Près de moi.
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10. |
Trois
03:22
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TROIS
Toi, mon secret, ma douce, mon délice, mon aura
Tu es comme image et objet de ma joie
Un cliché que même encore au cinéma
On ne voit plus, on évitera...
Moi, si naguère un soir j'ai pu te donner froid
C'est que je l'ai voulu, c'est que j'portais en moi
La folie des hommes qui aiment et ne se doute pas
Que c'est si facile d'être trois
Et à la tombée de la nuit
Le coup de grâce est sans merci
Un instant tout peux basculer
Un être s'efface, un autre va arriver
Soit, le plaisir physique est la cause de tout ça
Quelque peu basique et punitif en soi
Un peu comme un rire qui n'en finirait pas
Rencontre insolite qui se jouerai à
Trois, c'est l'instant magique ensemble une première fois
Entre rut et rite c'est l'ivresse d'un émoi
Sensuel avec suite censurée par la loi
Une fable ludique, Un autre choix, plus délicat,
Plus de tracas consentis, n'oublie pas
Et à la tombée de la nuit
Le coup de grâce est sans merci
Un instant tout peux basculer
Un être s'efface, un autre va arriver
Toi, mon secret, ma douce, mon délice, mon aura
Tu es comme image et objet de ma joie
Un cliché que même encore au cinéma
On ne montre plus, on se fout d'être
Trois, c'est l'instant magique ensemble une
Entre cul et cuite, c'est l'ivresse de l'émoi
Versets sataniques, épopée d'autrefois
Même sans mérite, je voudrais être trois...
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11. |
Obsession
05:10
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OBSESSION
Penser... C'est si difficile de penser
J’ai tendance à m'éparpiller, parier sur mon habileté
A mener la danse, tenir sur un rythme effréné
La mélodie des chansons gaies reflète trop bien mon état avancé!
Maintenant il se fait tard, je rêve d'une victime au hasard
A envoûter, à désirer, puis la choyer, la dédaigner
En silence. J'suis l'roi de l'indifference
Car la partie est terminée, "je voudrais dormir encore un peu, s'il te plaît!"
(N'essaie pas de m'empêcher!)
Quand on se frotte aux joies du samedi soir, on s'expose à regretter
D'avoir cru si fort en une idylle de bar machiavélique qui plus est!
Quand on s'abandonne aux v
D'une effervescence programmée
On se sent prise au piège mais bien trop tard
Ma faute, c'est ta naïveté
J'suis pas rancunier!
Et bien voilà, la nuit dans de beaux draps
Mon obsession est rassasiée, j'ai tout mon temps, j'suis pas pressé
De la revoir à son grand désespoir
Une qualité qu'on m'a légué jadis, une blessure vieille de dix années
Marquée de vampirisme charnel
(Viens, jette toi corps et âme dans mes bras)
Et apprends... que
Quand on se frotte aux joies du samedi soir, on s'expose à regretter
D'avoir cru si fort en une idylle de bar machiavélique qui plus est!
Quand on s'abandonne aux vapeurs illusoires
D'une effervescence programmée
On se sent prise au piège mais bien trop tard
Ma faute, c'est
J'suis pas rancunier!
(Viens, jette toi corps et âme dans mes bras)
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12. |
L'ambiguïté
06:04
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L’AMBIGUITE
J’ai vécu des nuits si parfaites, Des instants au calme étoilé
Où tout est question de promesses A tenir ou à s’en lasser
J’avoue j’ai pris la décision de te suivre J’essaie de m’efforcer
A rallier en moi cette passion C’est à peine si je me reconnais
Il y a le temps qui passe, Les nouveautés,
Les rencontres faite
Ne plus te sentir aussi près Car le délice de mes ardeurs
Est un piège, une éventualité Il m’est un combat, un point d’honneur
A pouvoir encore m’affirmer
Don’t leave me alone
Don’t make me that numb
Quand ton charme m’arrache au routinier Tu fais d’mes rêves la réalité
Alors que moi je n’pense qu’à alimenter Le propre de l’ambiguïté
Quand ta voix me conte la volupté Tu m’sors de la banalité
Alors que moi je n’cherche qu’à retrouver Ma place dans l’ambiguïté
A me mépriser...
J’agis avec conscience, lucidité Peur des responsabilités
Comme un besoin de me prouver Que sans toi je peux exister
Juste suffire à mes coups de cœur Sans avoir à culpabiliser
Je suis le vice, le destructeur L’illusion même de liberté
Don’t leave me alone
Don’t make me that numb
Quand ton charme m’arrache au routinier tu fais d’mes rêves la réalité
Alors que moi je n’pense qu’à alimenter le propre de l’ambiguïté
Quand ta voix me conte la volupté tu m’sors de la banalité
Alors que moi je n’cherche qu’à retrouver ma place dans l’ambiguïté
A me mépriser...
Quand ton charme m’arrache au routinier tu fais d’mes rêves la réalité
Alors que moi je n’pense qu’à alimenter le propre de l’ambiguïté
Quand ta voix me conte la volupté tu m’sors de la banalité
Comme si le diable en moi m’avait condamné à vivre dans l’ambiguïté
Pour l’éternité
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13. |
Mind
06:59
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MIND
Le silence du matin est apaisant,
Il clarifie l’esprit en un rien d’ temps (Le temps....)
Le temps d’une nuit le lieu d’un drame est redevenu un endroit calme
Un havre pour les passants
Mais qui se douterait qu’ici même à ses pieds on s’est ôté
Volontairement la vie... La souffrance existe
J’ai du mal à m’souvenir, je te devine inhabituelle
C’est ta légèreté, ton rire, l’regard aux pupilles aquarelles
Tu es disparue sans prévenir laissant flotter ton parfum dans les airs
C’est si confus je n’peux rien dire, j’ai tout manqué, le pire est à remettre
“Au nom des fous, je danse à perdre haleine
Là où vous tous semblez pour ne paraître
Et quand je tourne, je tourne au ciel comme une incessante to
Qui balance entre tes doigts jusqu’en être lasse!”
Il aura suffit d’une brève, quelques lignes entre mes mains
Un fait divers anodin et la mémoire me revient
Chargée d’un océan de peine
Il aurait fallu que j’prenne un coup de pied dans les reins
Et d’un coup d’tête tu te tiens au dessus du fleuve assassin
Parée pour que rien ne t’arrête
C’est ton remède, c’est ton apogée, ta révérence, de l’air!
Puis, plus qu’à sombrer, à s’oublier tu tournoies et tu en crèves
“Au nom des fous, je danse à perdre haleine
Là où vous tous semblez pour ne paraître
Et quand je tourne, je tourne au ciel comme une incessante toupie
Qui balance entre tes doigts jusqu’en être lasse!”
When I feel so insane
I try to make it plain
But lies on life betray
My body burns my mind.
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14. |
Comme la lune
07:17
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COMME LA LUNE
Tu cours sans souffle apeurée sans savoir pourquoi où aller
Chercher douceur et vérité des vœux qu'tu n'as jamais osé
Te souhaiter un jour à toi-même trop faible, trop humble ou trop de peine
C'est marche ou crève c'est décidé, tu cours à en mourir c'est fait
Tu brimes les océans du large tu défies l'écume des vagues
Semblables au poids de ces années de solitude en pourparlers
Avec ta conscience et ton ange témoin du temps, marqueur des pages
De ta vie triste et désolée passée à finir trépassée
"L'infini j'en tremble, tu sais!"
"La folie c'est aussi de rester"
Comme la lune se cache
Tu t'entêtes à fuir ton image
"L'infini, me tente, tu sais"
J'aurai voulu essayer...
Reprends ton souffle et lentement laisse toi guider
Banni le doute Avance! ne te retourne jamais
La lune droit devant, rebelle et resplendissante
Éclaire ta route, ton parcours d'initié
Ferme bien la porte, tourne bien la clé
Et cours, et cours sans cesse... Sans regrets
A suivre les traces d'un passé sans relâche
Tu subis le temps suffoques lentement
A faire l'intrépide, intrépide et stupide
Tu brises le miroir, renonces au désespoir
Comme un animal qui vocifère "j'ai mal"
Tu te traînes par terre, et souffres jusqu'à te complaire
Dans cette difficulté d'être depuis longtemps
Comme Lune une nuit sans vent
"L'infini j'en tremble, tu sais!"
"La folie c'est aussi de rester"
Comme la lune se cache derrière les
Tu t'entêtes à fuir ton image
"L'infini, me tente, tu sais"
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no-ne Marseille, France
no-ne is Hervé Rico's solo project.
Based in Marseille (France), where he works as a sound engineer, this is his third musical adventure since the late 80s.
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